SAISIR
Saisir, saisir le soir, la pomme et la statue,
Saisir l’ombre et le mur et le bout de la rue.
Saisir le pied, le cou de la femme couchée
Et puis ouvrir les mains. Combien d’oiseaux lachés
Combien d’oiseaux perdus qui deviennent la rue
L’ombre, le mur, le soir, la pomme et la statue !
Jules Supervielle
Je ne connais pas du tout cet auteur, mais c'est très touchant!
RépondreSupprimerJ'aime simplement
RépondreSupprimer@celsmoon et herisson08: il y a un très beau livre de nouvelles de Supervielle qui s'appelle: "l'enfant de la haute mer"...
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