dimanche

Que reste-t-il de Kurt Cobain?



(...) Car avec Kurt Cobain, on est encore en plein dans la légende, comme si on avait marché dedans. La balle qui est entrée dans sa tête ne s'est pas arrêtée. Elle est allée se ficher dans la grande horloge de l'histoire des icônes du rock, dont elle a bloqué les aiguilles. Qu'est-ce qu'une rock-star ? Un loser qui a réussi, un winner malgré lui. Ou un sportif qui a mal tourné. Un gars qui peut sauter plus haut que les autres, faire des moulinets hyper rapides avec son bras, encaisser les substances dopantes. La différence entre un sportif et une rock-star, c'est que la seconde ne s'arrête pas après la ligne d'arrivée.

Un artiste dont le visage finit par être plus connu que les chansons

Aujourd'hui, Rockstar, c'est aussi un développeur de jeux vidéo, yeah, clique sur l'icône ! Mais une icône du rock, justement, c'est encore autre chose. Un artiste dont le visage finit par être plus connu que les chansons, dont les traits légendaires et éternellement juvéniles sont imprimés sur des T-shirts et des posters pour la postérité (ou à perpétuité ? ), tel le saint suaire du Christ ; dont le nom est inscrit au marqueur sur les sacs d'école d'adolescents qui n'étaient même pas nés quand l'icône est morte ; dont les chansons sont devenues des reprises ; dont l'histoire inspire des cinéastes et des écrivains ; dont les reliques font la fortune des marchands du temple -on a ainsi vu, récemment, une marque de baskets commercialiser un modèle dédié à Kurt Cobain, ultime icône du rock, donc.

Des preuves ? D'abord, Kurt Cobain est membre du très sélect, troublant et maudit Club des 27, cette assemblée posthume des musiciens morts à 27 ans (qui compte en ses rangs Brian Jones, Robert Johnson, Jimi Hendrix, Janis Joplin, Jim Morrison, D. Boon des Minutemen, Chris Bell de Big Star, Gary Thain d'Uriah Heep, Alan Wilson de Canned Heat, Pete de Freitas d'Echo & The Bunnymen, Pigpen du Grateful Dead, Kristen Pfaff de Hole, Jeremy Ward de The Mars Volta et quelques autres). (...)

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vendredi

Deux noires pour une blanche...

Bon, c'est pas vraiment mon style, mais la chanson me parle, et les ogres de barback sont sympas...
4 frères et soeurs qui montent un groupe, ils jouent chacun de trois ou quatre instruments... et au moins leur maman sait toujours où ils sont... en tournée!

mercredi

... Champs dévastés, petit matin glauque, jeunes aux cheveux longs et mouillés par la pluie rassemblant leurs affaires, hébétés après des jours et des nuits dans l’étourdissement de la musique. La plainte sauvage s’élève au-dessus de la boue, le champ se vide de spectateurs, la guitare gronde, grince, gémit, arrache de ses cordes un désespoir sans âge pendant que les hélicoptères menacent encore et encore les combattants d’une guerre oubliée.

vendredi

Oh baby, baby...

Cette version de Wild Word de Cat Stevens, à la fin de la première saison de Skins.
ça me tire les larmes. Sigh.
(malheureusement, c'est désactivé, faut vous rendre sur le lien ici !

Now that I've lost everything to you
You say you wanna start something new
And it's breakin' my heart you're leavin'
Baby, I'm grievin'
But if you want to leave, take good care
I hope you have a lot of nice things to wear
But then a lot of nice things turn bad out there

Oh, baby, baby, it's a wild world
It's hard to get by just upon a smile
Oh, baby, baby, it's a wild world
I'll always remember you like a child, girl

You know I've seen a lot of what the world can do
And it's breakin' my heart in two
Because I never wanna see you a sad girl
Don't be a bad girl
But if you want to leave, take good care
I hope you make a lot of nice friends out there
But just remember there's a lot of bad and beware

Chorus

Baby, I love you
But if you wanna leave, take good care
I hope you make a lot of nice friends out there
But just remember there's a lot of bad and beware

Chorus (twice)