dimanche

Dimanche Poétik (5)


Mamie Paulette m'a montré les cahiers de poésie de sa mère quand elle était jeune fille. Et comme c'est l'Halloween, elle m'a conseillé de vous proposer cet extrait d'Alfred de Vigny pour le dimanche poétique :


(...)
Nous marcherons ainsi, ne laissant que notre ombre
Sur cette terre ingrate où les morts ont passé ;
Nous nous parlerons d'eux à l'heure où tout est sombre,
Où tu te plais à suivre un chemin effacé,
A rêver, appuyée aux branches incertaines,
Pleurant, comme Diane au bord de ses fontaines,
Ton amour taciturne et toujours menacé.


LES DESTINÉES : LA MAISON DU BERGER (1840-1844)



Le poème fait 336 vers, alors hein... je vous épargne les longueurs. mais ce final, ça déchire, non?

4 commentaires:

  1. C'est sûr que les pleins et les déliés, avec le clavier, c'est tout de suite moins poétique.

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  2. J'aime bien les branches incertaines. Ma vie est une branche incertaine.
    °-°

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  3. Ma vie aussi est une branche incertaine et mon amour est taciturne!

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