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"«Nous en sommes maintenant à deux générations de mangeurs de Tagada, et tout le monde croise à un moment de sa vie une Tagada», explique Jean-Philippe André, lui-même tombé dans les fraises lorsqu’il cherchait du carburant pour mener à bien ses révisions d’étudiant à Science Po."
Je suis si émue! Les fraises tagada ont 40 ans. Et Catherine Mallaval, dans Libération leur rend un hommage mérité.
"Enfin. Oui enfin une occasion de rendre un hommage aussi gluant que régressif à un homme qui avec pour seul capital de départ un sac de sucre, une plaque de marbre, un four, un chaudron de cuivre et un rouleau fonda en 1920 dans la buanderie de sa maison un monstre du délice. Son nom : Hans Riegel. C’est lui Monsieur Haribo (acronyme de Hans Riegel Bonn). Oui, le gars à qui l’on doit des bonbons en gomme gélifiée, des langues roses, vertes ou bleues, une enfance chez le dentiste. Celui sans qui le summum du sommet de la gourmandise n’aurait jamais existé : la Tagada. Plus communément, bien qu’improprement, appelée la fraise Tagada. Un petit bijou de gélatine, enrobé de sucre fin rose et aromatisé qui vous font déjanter les papilles, sans compter sa propension à déclencher des comportements compulsifs."
(C'est teeeeeeeellement vrai, schlurp)
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